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L'implémentation du GS1-Datamatrix chez Sopraco

En 2017, GS1 Belgilux lançait, parallèlement à son groupe de travail, un projet pilote relatif à l’implémentation du GS1 DataMatrix : un code à barres en deux dimensions qui permet d’encoder beaucoup plus de données qu’un code à barres EAN-13.

Ce qui en fait le choix idéal pour des articles à poids variables.

De quoi intéresser le fournisseur de viande Sopraco, qui a participé au projet avec énormément d’enthousiasme. Bart Bernaerts, collaborateur IT chez Sopraco, revient sur l’expérience. 

Profielfoto Bart Sopraco
Bart Bernaerts - employé IT - Sopraco

Pourquoi avez-vous décidé de participer au pilote 2D ?


Bart Bernaerts : « Colruyt Group (Alvo, Spar, Mini-Market), notre partenaire dans la grande distribution, nous avait déjà demandé d’apposer un code à barres 2D sur nos articles il y a plusieurs années. À l’époque, ce n’était pas techniquement possible, mais nous avions déjà conscience de l’intérêt d’une telle solution. Et quand GS1 Belgilux nous a informés de l’existence d’un groupe de travail autour de ce projet en 2017, nous avons sauté sur l’occasion. Nous voulions saisir cette opportunité de définir une nouvelle norme avec les retailers belges et de supprimer l’EAN-13 avec numéros nationaux des articles vendus au poids. »


Comment vous êtes-vous préparés au projet ?


Bart : « En 2015, nous avons décidé de renouveler nos étiqueteuses, tout simplement parce qu’elles étaient dépassées. Comme on nous demandait déjà des codes à barres 2D à l’époque, nous y avons vu le moment idéal pour nous lancer dans un tel projet. »


Que retenez-vous aujourd’hui du projet pilote ?


« La collaboration entre les retailers et les fournisseurs revêt une importance cruciale : l’objectif du groupe de travail 2D et du projet pilote était en effet d’élaborer une norme qui puisse être utilisée par tous les acteurs des PGC et du foodservice. 
Il ne faut pas non plus sous-estimer l’importance du dialogue avec les solutions providers. Mais comme nous travaillions de toute façon sur le renouvellement complet de notre équipement, il nous a été facile de discuter de nos besoins avec notre solution provider dès le départ. Le nouveau système est ainsi parfaitement adapté à nos besoins et attentes. »


Que pouvez-vous recommander aux autres fournisseurs du secteur au moment où ils se lanceront dans le 2D ?


« Impliquez votre solution provider dès le début du projet. Car il n’est pas impossible qu’ils aient déjà accumulé une certaine expérience avec d’autres clients qui ont déjà opéré cette transition. Des solution providers sont d’ailleurs impliqués dans le groupe de travail 2D de GS1, il n’est donc pas compliqué de trouver quelqu’un qui possède l’expérience nécessaire. Et n’oubliez pas de faire valider vos codes à barres par GS1 pour avoir l’assurance qu’ils respectent la norme. »


Quels défis et opportunités voyez-vous dans l’utilisation de codes à barres 2D dans l’environnement des caisses ?


« Le défi consiste toujours à convaincre toutes les parties prenantes de la plus-value qu’offre le GS1 DataMatrix, parce qu’il exige un gros investissement. En tant que fournisseurs, nous sommes également tributaires des possibilités techniques des différents retailers.
Nous espérons voir les retailers adopter peu à peu les codes à barres 2D dans l’environnement des caisses. En raison de leur plus grande capacité de données, un seul code à barres pourra ainsi être utilisé à plusieurs fins, ce qui libérera de la place sur l’étiquette pour d’autres données imposées par la législation.
À long terme, nous sommes convaincus de l’utilité du GS1 DataMatrix pour garantir la transparence et la traçabilité. C’est aussi la raison pour laquelle nous avons décidé, une fois que le pilote 2D était au point, de le compléter avec un pilote GS1 Digital Link. Nous avions remarqué que des retailers imaginaient des solutions sans qu’aucune norme n’ait été définie. Mais comme nous approvisionnons plusieurs retailers en Belgique et à l’étranger, nous préférons une norme globale. »

Qu’implique exactement ce pilote Digital Link GS1 ?


« Nous avons posté plusieurs recettes sur notre site Web. Tout d’abord, nous avons établi une liste des articles qui peuvent être utilisés dans les différentes recettes. Ensuite, nous avons introduit plusieurs de ces ingrédients dans le « resolver » compatible Digital Link de GS1. L’idée est que les consommateurs puissent scanner le GS1 DataMatrix avec leur smartphone pour afficher les informations correspondantes. Le seul inconvénient est qu’actuellement, aucune application mobile n’est disponible pour scanner le GS1 DataMatrix et ensuite permettre aux consommateurs d’accéder aux données sous-jacentes. »

Comment voyez-vous évoluer la combinaison GS1 DataMatrix et Digital Link à terme ?


« Notre objectif est de pouvoir partager davantage d’informations avec le consommateur grâce au code à barres 2D. Des ingrédients et des recettes, mais aussi des informations relatives à la traçabilité, comme la date de naissance de l’animal, sa période d’élevage et la date d’abattage. Le tout en combinaison ou non avec du blockchain. C’est une belle possibilité de satisfaire un consommateur final de plus en plus exigeant. »
 

Blog
09/03/2021
FMCG & Foodservice
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