data exchange

Do we need a cross-sector & cross-border format for exchanging data

Les accords intersectoriels pour l'échange des données transactionnelles pour votre entreprise

Le 30 novembre s’est déroulé le cinquième « Innovation Café » de GS1, portant sur le futur de la norme EDI. Nous avons parlé des normes sectorielles existantes pour l’échange des données transactionnelles, mais nous avons également examiné de plus près la norme internationale Peppol et ses avantages. Dirk Willekens, spécialiste produits senior chez GS1 Belgilux, explique dans ce texte comment les communications intersectorielles et transfrontalières peuvent être bénéfiques à votre entreprise.

Dirk Willekens

Les formats d’échange de données sectoriels existent maintenant depuis plusieurs années et ont fait leurs preuves en montrant qu’ils répondaient dans une certaine mesure au besoin d’un échange automatique de données. L’utilisation de formats sectoriels, dans la plupart des cas, peut satisfaire à des besoins sectoriels très spécifiques. Grâce à l’automatisation des processus, l’échange de données est rapide, fiable et rentable. La seule restriction peut être l’usage régional, car la plupart des formats sont limités par région et/ou pays, mais il existe bien sûr des exceptions comme les secteurs automobiles. Dans la plupart des cas, cela est dû à des spécifications réglementaires régionales. Il est recommandé de mettre en œuvre ce format sectoriel spécifique si votre entreprise est active dans un secteur donné, car vous en aurez probablement besoin pour communiquer avec les fournisseurs et les clients. 

Mais faut-il alors un format pour les données transactionnelles qui transcende les frontières et les secteurs ?

Oui, assurément ! Pourquoi ? Parce que les formats sectoriels se concentrent sur des besoins sectoriels spécifiques, tandis que les formats intersectoriels / transfrontaliers sont axés sur l’interopérabilité et uniquement sur les éléments clés d’un type de document spécifique. Cela ne signifie pas pour autant qu’il n’est plus possible d’utiliser de normes sectorielles existantes. La prise en charge simultanée de ces deux formats peut constituer un avantage considérable en tant que partenaire commercial

is there a need for?

Un besoin accru de normes intersectorielles et internationales

D’un autre côté, on observe un besoin accru d’interopérabilité et de dépassement des barrières sectorielles et régionales. Un nombre croissant d’entreprises exercent leurs activités de manière intersectorielle et desservent des clients en dehors d’un secteur spécifique donné (par exemple les entreprises de différents secteurs qui comptent des entités publiques parmi leurs clients). Heureusement, pour soutenir cette transformation, la Commission européenne a mis en place la norme européenne sur la facturation électronique, obligeant les entités publiques de toute l’Europe à être au moins en mesure de recevoir des factures électroniques (ni papier ni document PDF). En tant que membre de l’Union européenne, le gouvernement fédéral belge a adopté la loi du 7 avril 2019 destinée à imposer aux entités publiques la capacité à recevoir des factures électroniques. Toutefois, certaines régions de Belgique (comme la Flandre et Bruxelles) exigent que les documents électroniques des expéditeurs répondent à certaines spécifications dans les appels d’offres. Les entreprises ayant déjà adopté ce changement ont un avantage lorsqu’ils répondent à des projets européens dans un cadre transfrontalier. 

Samenwerking

L’appel du futur

Future goal

Outre cette exigence de recevoir des documents électroniques pour les entités publiques, on observe un nombre croissant de pays migrer vers le contrôle continu des transactions, ce qui signifie qu’à un certain stade, les entreprises seront tenues de réaliser une déclaration de TVA et un établissement des rapports en temps réel. La France, par exemple, adoptera cette méthodologie à compter de juillet 2024. Cette décision a uniquement pour but de remédier à l’écart de TVA (estimé à 4,44 milliards d’euros pour la Belgique en 2019 selon le rapport sur l’écart de TVA dans l’UE). 

Pour aider ses membres à s’adapter à ces besoins en pleine évolution, GS1 Belgium & Luxembourg ont mis au point un outil de cartographie capable d’aider une entreprise spécifique à un secteur à se conformer à cette tendance. Cela permet de convertir des formats sectoriels dans les formats intersectoriels / transfrontaliers en vigueur en Belgique. 

Vous souhaitez en savoir plus ? Contactez-nous à l’adresse cross-sector@gs1belu.org

Dirk Willekens 

Spécialiste produits senior (et passionné d’échange de données transactionnelles) 

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20/12/2021
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